Le prélèvement forfaitaire unique (PFU), également appelé « flat tax », constitue un mode d’imposition simplifié applicable aux revenus de vos placements financiers.
Applicables aux personnes physiques, résidentes fiscales françaises, il consiste en un taux global unique de 30% qui se décompose en deux parts :
- les prélèvements sociaux (PS) au taux de 17,2%
- et l’impôt sur le revenu (IR) au taux de 12,8%.
Par exemple, si vous percevez 10.000 euros de dividendes en tant qu’actionnaire salarié, la flat tax s’élève à 3.000 euros, soit la somme de 1.720 euros de prélèvements sociaux (17,2% de 10.000 euros) et de 1.280 euros d’impôt sur le revenu (12,8% de 10.000 euros).
Le PFU s’applique à la quasi-totalité des revenus du capital, tels que les intérêts, les dividendes et les plus-values de cession de valeurs mobilières (actions, obligations, fonds commun de placement, etc.). Le PFU s'applique également pour les gains en cas de rachat sur les contrats d’assurance-vie dont les primes ont été versées postérieurement au 27 septembre 2017, mais aussi en cas de retrait ou rachat d’un plan d’épargne en action (PEA) de moins de cinq ans.
En revanche, les intérêts des livrets réglementés (Livret A, Livret de développement durable et solidaire, Livret d’épargne populaire, Livret Jeune…) sont totalement exonérés d'IR et de PS.
Bien que le PFU soit applicable en principe, vous avez la possibilité d'opter pour l'imposition au barème progressif de l'impôt sur le revenu si celle-ci s’avère plus avantageuse au regard de votre situation (notamment si vous êtes faiblement imposé). Mais dans ce cas, attention, le barème s’applique à l’ensemble de vos revenus du capital.