Les droits de douane "réciproques" annoncés par les Etats-Unis

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La grande annonce

L’administration américaine a annoncé toute une série de droits de douane dits « réciproques » qu’elle compte infliger à ses partenaires commerciaux. Leur niveau varie d’un pays à l’autre en fonction :

  • des droits de douane appliqués par chaque pays sur les importations en provenance des États-Unis
  • de l’estimation par l’administration américaine de la mesure dans laquelle les barrières non tarifaires d’un pays, comme la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), limitent les importations de produits américains

 

En s’appuyant sur ces facteurs, les autorités américaines ont estimé le taux effectif de droit de douane que chaque pays applique aux importations de produits ou services américains. Les États-Unis appliqueront désormais un droit de douane équivalent à la moitié des droits de douane estimés qui leur sont imposés par d’autres pays, avec une surtaxe minimale de 10 %. Ces droits de douane « de base » de 10 % devaient entrer en vigueur le samedi 5 avril à 00h01 (heure de l’Est) et les tarifs douaniers les plus élevés (par pays) à partir du 9 avril à 00h01 (heure de l’Est).

 

Pour la Chine, les droits de douane supplémentaires viennent s’ajouter aux surtaxes de 20 % déjà annoncées cette année. Quant au Mexique et au Canada, ils ne sont pas concernés par les accords de réciprocité. Ils restent donc soumis à des droits de douane de 25 % sur les produits non conformes à l’accord « Canada-États-Unis-Mexique » (« ACEUM »), sauf pour l’énergie et la potasse (10 %). Lorsque les États-Unis estimeront que le Mexique et le Canada auront répondu de manière adéquate à leurs préoccupations concernant le fentanyl* et l’immigration clandestine, les droits de douane sur les échanges commerciaux non conformes à l’ACEUM seront ramenés à 12 %.

*Opioïde faisant l’objet d’un trafic et d’une importation illégale aux Etats-Unis, en particulier depuis le Mexique.

 

Le président Trump a précisé que les constructeurs automobiles et les équipementiers ne subiraient pas de droits de douane réciproques, mais que les surtaxes de 25 % déjà annoncées pour le secteur seraient bien appliquées dès le 3 avril. Les semi-conducteurs, les produits pharmaceutiques, le cuivre et le bois de construction sont exclus du régime réciproque, mais pourraient faire l’objet de droits de douane spécifiques une fois que les autorités américaines auront mené des enquêtes complémentaires.

 

Malgré la diversité des droits de douane déployés et certaines dérogations spécifiques, nous assistons à une inflexion historique de la politique économique américaine qui, si elle est appliquée dans son intégralité, propulsera la moyenne des droits de douane américains à des niveaux inédits depuis avant la seconde Guerre mondiale. Donald Trump a laissé la porte ouverte à des négociations, tout en déclarant que toute mesure de rétorsion pourrait entraîner de nouvelles sanctions de la part des États-Unis.

Considérations économiques

Personne ne sait vraiment qui supportera finalement le coût de ces droits de douane. Cela dépendra de la durée de leur application, de l’évolution des taux de change, de l’élasticité* des prix des produits concernés et, en définitive, du pouvoir de fixation des prix des entreprises. L’évolution des politiques (budgétaire et monétaire) jouera également un rôle majeur. Quoiqu’il en soit, le choc économique devrait être brutal pour de nombreux pays, y compris les États-Unis. Ces surtaxes exerceront inévitablement des pressions haussières sur l’inflation américaine et baissières sur la croissance du pays, en introduisant des coûts supplémentaires dans les chaînes d’approvisionnement et en comprimant le revenu réel des ménages.

*Elasticité des prix : Sensibilité de la demande à une variation des prix.

 

Au-delà de leur impact direct, nous devrons également tenir compte de l’impact des droits de douane sur les niveaux de confiance des entreprises et des ménages, lesquels pourraient peser encore davantage sur la croissance. Avant l’annonce officielle, la confiance des consommateurs s’était déjà nettement effritée, ces derniers s’inquiétant de plus en plus des perspectives du marché du travail. Si cette inquiétude persiste, l’économie pourrait subir une spirale négative : le ralentissement de la croissance engendre une dégradation de la confiance, laquelle détériore les perspectives économiques et sape encore davantage la confiance. Dans un tel scénario, la croissance serait évidemment plus faible que prévu.

 

Compte tenu de leur diversité, les droits de douane américains auront des incidences variables selon les pays. Pour les pays soumis à une taxe de 10 %, notamment le Royaume-Uni, le Brésil et l’Arabie saoudite, l’impact devrait être relativement limité. A contrario, ceux qui vont se voir imposer une augmentation de plus de 20 % vont subir des perturbations plus prononcées. L’impact final dépendra également de l’ajustement des politiques budgétaire et monétaire, dont l’évolution demeure encore très incertaine.

 

À moins d’un cycle intense de négociations susceptible d’aboutir à l’annulation de l’augmentation de certaines surtaxes, la croissance mondiale devrait s’avérer nettement plus faible que prévu. En ce qui concerne les États-Unis, certains modèles économiques laissent augurer une croissance inférieure à 1 % en glissement annuel d’ici la fin 2025 ou début 2026. Quant à l’inflation américaine, elle pourrait même se rapprocher de 4,0 %. Autant de prévisions qui réduisent considérablement la visibilité de la Réserve fédérale américaine (« Fed », Banque centrale des Etats-Unis). Le marché anticipe un peu plus de trois baisses des taux de 0,25% d’ici la fin 2025 et une nouvelle réduction en 2026. À court terme, la Fed pourrait se sentir obligée de se monter plus prudente en matière de baisse des taux jusqu’à ce qu’elle soit certaine que les anticipations d’inflation sont bien ancrées. Et à plus long terme, elle pourrait finir par baisser les taux dans des proportions plus importantes que prévu, sur fond de croissance décevante et d’affaiblissement du marché du travail.

Conséquences en matière d'investissement

Les investisseurs se sont préparés au 2 avril, c’est-à-dire au « Jour de la libération » selon l’administration américaine. Ces dernières semaines, les valorisations de marché ont eu un certain parfum de stagflation* : volatilité accrue (propension aux variations de valorisation), baisse des prix des actions américaines et taux d’intérêt à long terme toujours élevés. Entre-temps, le dollar américain s’est globalement déprécié et les spreads** de crédit ont augmenté. 

*Stagflation : Stagnation de l'activité économique accompagnée d'une hausse des prix.

**Spreads : écarts de rémunération avec la référence des emprunts sans risque.

 

L’inquiétude des investisseurs avant ce 2 avril ne signifie pas que les nouveaux « droits de douane réciproques » étaient déjà intégrés dans les cours. Les actions américaines ont certes nettement sous-performé les autres marchés mondiaux et émergents depuis le début 2025, mais cette tendance n’a fait que dissiper la démesure inhérente à « l’exceptionnalisme américain » qui dominait encore en début d’année.

 

En d’autres termes, les droits de douane et les conséquences économiques qui en découleront auront un impact significatif sur la dynamique des marchés. Dans le jargon financier, on parle de « rhinocéros gris » : les investisseurs l’avaient très bien anticipé, mais ils ne savaient pas s’il allait charger, ni à quel moment. 

 

L’incertitude entourant l’évolution des politiques est désormais très élevée. Certains analystes avaient déclaré qu’après les dernières annonces, les politiques américaines allaient renouer avec une « trajectoire plus certaine ». Ils avaient estimé que les ménages, les entreprises et les investisseurs adapteraient leur comportement à la nouvelle réalité. Et qu’après une période d’ajustement, la situation reviendrait à la normale. Cette prévision fait l’objet de débats, surtout face à l’ampleur des droits de douane annoncés le 2 avril.

 

L’incertitude va probablement devenir une caractéristique habituelle sur les marchés financiers, et non une tendance provisoire. Cela s’explique en partie par la volonté de l’administration américaine de renégocier ou d’augmenter les droits de douane. Si les investisseurs n’ont aucune certitude concernant le niveau final des droits de douane, comment pourraient-ils anticiper les conséquences sur le PIB (Produit Intérieur Brut) et sur les bénéfices ? Il est peu probable que l’incertitude entourant les politiques économiques reste au niveau actuel, mais elle pourrait très bien devenir structurellement plus élevée, et les marchés pourraient donc être plus volatils.

 

Il est difficile d’évaluer les répercussions économiques des droits de douane annoncés. Selon la théorie économique, ils agissent comme une taxe, sapent la croissance et augmentent l’inflation. Cependant, faire une estimation précise en temps réel de leurs conséquences est un exercice très complexe. Diverses tendances, comme la recherche par les ménages de produits de substitution aux biens soumis à des droits de douane, ou la constitution de réserves par le secteur privé avant leur mise en œuvre, pourraient retarder l’impact sur les données économiques. Les économistes ne savent pas non plus si les annonces faites seront intégralement mises en œuvre, ni quelle forme prendront les éventuelles représailles.

 

Plus concrètement, les nouveaux droits de douane nous éloignent encore un peu plus de « l’ordre mondial fondé sur des règles préétablies » des années 1990 et du début des années 2000. Le nouvel équilibre des échanges commerciaux mondiaux reste toutefois très flou. Les investisseurs vont devoir composer avec un nouveau système commercial mondial dans un monde différent et multipolaire.

 

L’invincibilité prétendue de la croissance américaine, qui a inspiré l’exceptionnalisme américain dans l’esprit des investisseurs, a été mise à mal. Jusqu’à présent, les données brutes sur le PIB et les bénéfices des entreprises ont bien résisté. Mais pour les marchés financiers, c’est surtout la détérioration de la confiance des investisseurs qui compte. Les prévisions de PIB et de bénéfices des États-Unis avaient déjà été révisées à la baisse avant l’annonce. Cette tendance va probablement s’accélérer. Après leur baisse récente, les actions américaines sont redevenues bon marché et les multiples de valorisation des indices S&P 500 (Grandes capitalisations) et NASDAQ (Valeurs technologiques) sont retombés de 20,5 fois et à 25 fois, respectivement. À ces niveaux, certains investisseurs pourraient être tentés « d’acheter sur repli ». Cependant, les incertitudes entourant les politiques et la perspective accrue d’une stagflation pèsent de concert sur les anticipations de bénéfices et les valorisations de marché. En outre, la ténacité de l’inflation retarde toute politique d’assouplissement préventif de la Fed, qui aurait pu servir d’amortisseur au marché actions.

 

Sur le plan international, le président Trump a annoncé des droits de douane réciproques en fonction du déficit commercial bilatéral. Les actions du reste du monde pourront-elles encore surperformer face à cette avalanche de droits de douane ? Des signes de ralentissement des révisions à la hausse des bénéfices étaient déjà palpables en Europe et en Chine. Et comme le montre l’histoire, lorsque l’économie américaine éternue, le reste du monde s’enrhume.

 

Dans le contexte actuel, les investisseurs doivent également tenir compte de trois autres facteurs importants :  

  • Premièrement, le lancement de nouvelles initiatives politiques nationales, en particulier en Europe et en Chine. Le déploiement de ces « politiques de soutien » pourrait être favorable aux performances boursières, alors que les valorisations restent nettement inférieures à leurs moyennes à long terme. Nous pensons par exemple que l’impact cumulé des politiques mises en œuvre en Chine fera croître le PIB nominal en 2025, après deux années de ralentissement. Il s’agit donc d’un tournant majeur, tant pour les bénéfices des entreprises que pour la psychologie des investisseurs. Et l’avènement de thèmes d’investissement comme le secteur technologique chinois ou la défense européenne devrait également permettre d’entretenir l’intérêt des investisseurs adeptes des valeurs de croissance.

 

  • Deuxièmement, la réaction du dollar américain. À première vue, une appréciation du dollar américain pourrait compenser en partie l’incidence des surtaxes. Mais la Maison Blanche, dans la plupart de ses déclarations, a dit sa préférence pour un dollar plus faible. Sur les marchés, les annonces et les rumeurs concernant les droits de douane vont plutôt dans le sens d’un repli à court terme du billet vert (ou du moins n’entretiennent pas sa tendance haussière). Pour le reste du monde, un dollar plus faible a souvent le même effet qu’une politique de soutien, en assouplissant les conditions financières et en favorisant les échanges commerciaux. Les phases de domination des marchés actions des pays émergents ont historiquement tendance à aller de pair avec un affaiblissement de la devise américaine. Un dollar continuant à baisser pourrait persuader la Maison Blanche que les politiques américaines ont été suffisamment efficaces, mais aussi ouvrir la voie à une hausse des marchés actions dans le reste du monde.

 

  • Troisièmement, comment les flux commerciaux et les chaînes d’approvisionnement vont-ils être réorientés, ou à quelle vitesse peuvent-ils être réajustés ? Lors du premier mandat du président Trump, de nombreux marchés émergents et frontières (pré-émergents), en particulier le Vietnam, avaient largement bénéficié d’une réorientation des échanges commerciaux au détriment de la Chine. Mais l’imposition de droits de douane à l’échelle mondiale pourrait rendre caduque une telle stratégie.

Quel est l'impact des derniers événements sur nos perspectives d'investissement ?

Depuis la fin 2024, nous mettons l’accent sur deux scénarios potentiels. Tout d’abord, un scénario central baptisé « un monde en rotation », dans lequel l’incertitude élevée concernant les politiques entraînerait une volatilité accrue des marchés, avec des conséquences négatives mais assez modérées pour la croissance, les bénéfices et l’inflation. D’autre part, un scénario alternatif, plus défavorable, marqué par un « affaissement » de la croissance et des bénéfices. Les portefeuilles d’investissement ont été ajustés en tenant compte de ces deux scénarios, mais surtout de celui d’un « monde en rotation ».

 

Si elles sont complètement mises en œuvre et suivies de mesures de représailles, les annonces pourraient accroître la probabilité de notre scénario alternatif. Toutefois, compte tenu des innombrables incertitudes qui subsistent, il est essentiel de prendre du recul sur la situation actuelle.

 

La confusion qui règne concernant les politiques futures plaide toujours en faveur d’une gestion agile des investissements. Cela passe bien entendu par une approche sélective et une diversification au niveau des régions, des classes d’actifs et des facteurs, et ce afin de renforcer la résilience des portefeuilles. Plusieurs segments de marché semblent intéressants, comme les Gilts (emprunts d’état) britanniques, les titres de crédit de bonne qualité, les allocations aux actions de qualité, les infrastructures ou encore les marchés émergents à condition d’assurer une gestion active (visant à surperformer le marché).

 

Il est également crucial de gérer les portefeuilles sur le plan tactique (positionnement à court terme), que ce soit au moyen de stratégies spécifiques, de « hedge funds » (fonds alternatifs) ou d’une gestion active des devises. De telles mesures sont primordiales lorsque le risque de récession et le risque de baisse du marché augmentent. Et face à la persistance de l’inflation, les emprunts d’État mondiaux n’offrent plus le même niveau de couverture des portefeuilles.

 

Enfin, dans le cadre d’une approche de portefeuille globale, nous souhaitons insister sur l’importance d’une gestion active sur les marchés privés, en particulier pour la classe d’actifs de la dette privée*. Il s’agit selon nous d’un moteur de performance et d’un complément aux marchés liquides. En outre, en s’exposant à des actifs alternatifs sur le long terme, les investisseurs s’affranchissent de la charge émotionnelle provoquée par la détention d’actifs liquides dans un contexte de volatilité accrue. 

*Financement des entreprises par des investisseurs institutionnels (notamment des sociétés de gestion).

 

Votre conseiller reste à votre disposition pour vous accompagner et répondre à vos questions.

Achevé de rédiger le 4 avril 2025.

 

 

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